1. LA MARCHE BLANCHE
      GRANDE MARCHE SPONTANÉE DE CASABLANCA POUR LE SAHARA

      CECI EST UN GRAND MOMENT PATRIOTIQUE DE L’ENSEMBLE DU MAROC
      SUITE AUX ÉVÉNEMENTS DE LAAYOUNE A GDIM IZIK, ET A LA RETENUE DE NOS FORCES DE L’ORDRE QU’IL FAUT SALUER LESQUELLES SONT VENUES POUR FAIRE ÉVACUER CE CAMPEMENT DEVENU DANGEREUX, ( DES SUITES D’INFILTRATION ARMÉE ET SUBVERSIVES DES AGENTS DU POLISARIO),
      FACE AUX ERREURS DU PPE, (PARTI FASCISTE D’ESPAGNE), TELLES QUE FALLACIEUSEMENT INSTRUMENTALISÉES, SANS HONTE AUCUNE POUR LES DÉRIVES AFFICHÉES, (PHOTOS ERRONÉES A L’APPUI),
      FACE A SON SOUTIEN AVEUGLE AU POLISARIO ET A SES SOUTENEURS, AU SEIN DU POUVOIR EN ALGÉRIE, QUI A CRÉÉ CE MOUVEMENT À PARTIR DE LA POPULATION KIDNAPPÉES ET SÉQUESTRÉE, EMBRIGADÉ, MOTIVÉ, FINANCÉ ET REPRÉSENTÉ A CE JOUR, EN USANT DE TOUS LES MOYENS MATÉRIELS ET POLITIQUES DE L’ALGÉRIE,
      FACE AUX DÉRIVES DU CONSEIL DE L’EUROPE, (SON PARLEMENT), DANS SON RAPPORT PARTIAL ET ENVENIMÉ (RAPPORT HÂTIF BASÉ SUR UNE APPROCHE PARTIALE, INIQUE)
      NOUS MARCHONS, EN TANT QUE NATION UNIE DANS SON TERRITOIRE, POUR LA JUSTESSE DE NOTRE CAUSE
      NOUS DÉNONÇONS LES ERREURS DU PPE ET L’UE
      NOUS DÉNONÇONS LA HAINE ET SES DÉRIVES, LES EXACTIONS, LES TROUBLES PROVOQUÉS PAR LES ADVERSAIRES A L’INTÉRIEUR DE NOS MURS ET NOS VILLES, ET A LEURS MALFAÇONS ET RETOMBÉES À L’EXTÉRIEUR, DEVANT LES NATIONS.
      NOUS DÉNONÇONS LES MEURTRES ET LA SAUVAGERIE BARBARE DES PARTIES EN CONFLITS
      NOUS DÉNONÇONS L’INJUSTICE ET LA DÉRAISON DES ESPAGNOLS ET DES EUROPÉENS ABUSÉS PAR LES MENSONGES ET LES PARTIS-PRIS,
      VICTOIRE A L’UNION DES TOUS LES MAROCAINS ET À LEURS AMIS OBJECTIFS ET SINCÈRES À TRAVERS LE MONDE
      MERCI A TOUS LES MARCHEURS DE CASABLANCA

      DR IDRISSI MY AHMED, MÉDECIN DE LA MARCHE VERTE, 28 NOVEMBRE 2010

    2. Marcheur, ayant encadré comme médecin la région de Taza, lors de la Marche Verte, il me fallait bien verser quelques lignes, fautes de vers, pour conspuer les monstres. Les terroristes barbares, tous clans confondus, qui pour les premiers se sont fixés comme projet de société et plan développement de nous haïr et d’éclater notre Nation, pour briser toute union maghrébine ! Voici un cri de cœur, lancé 24 heures avant la Marche Blanche de Casablanca, à la face des tordus de parmi les hispaniques et contre les dérives de l’indélicat Conseil Parlementaire Européen, tels que englués, presse et agents confondus, dans l’inique et el fallacieux suivisme des images de leurre et des thèses et allégations de la kommandantur algérienne !

      Lettre réquisitoire à l’Europe: La marche de Gdim Izik

      L’hiver est venu. Sous le ciel qui les guide et les airs qui les portent, les cigognes de notre wilaya exécutent un vol groupé. Un vol solennel, une procession, une marche à leur façon. Un vol d’adieu au dessus de nos têtes. Un vol d’orientation au dessus de leurs nids. Les bambous chantent et s’enlacent sous le vent qui les fait craquer, en musique. Qui a dit que les végétaux ne savaient pas bouger ? Les jeunes troncs cèdent sous la cisaille des aînés. Des trombes annoncent les averses. Un corbeau lance son cri. Augure ou simple rappel.

      Des photos d’enfants de Gaza aux égorgées de Casa ! La honte n’a pas de limites !

      D’abord, nous ne détestons personne à travers le monde ! Nous ne voulons que nos droits et notre devoir est de les expliquer et de les défendre. Voici donc une approche digne qui n’a pas été bien saisie et qui nous vaut des adversaires. Voici un peuple pacifique et hospitalier, une nation ancienne et fière, un Etat, qui n’ont pas été compris.

      Une Curieuse affaire sociale intérieure au départ, a été manipulée machiavéliquement. Puis des images sur la presse et le NET, où les médias espagnols se sont lamentablement évertués…Fourvoyés, oui ! Des photos d’enfants de Gaza à celle des égorgées de Casa ! Un peuple, le monde, l’Europe, tous abusés par des propagandistes et des falsificateurs ! Les premières photos, prises en 2004 par un journaliste palestinien représentaient de jeunes palestiniens. Une polisarienne de cérémonie, allait verser dessus des pleurs devant nous, des larmes de crocodile de quoi salir la télé ! Photo encore de cette famille égorgée de Casa, qui est utilisée sans remords pour tromper le Conseil de l’Europe. Tel qu’il est devenu lui aussi, extrêmement sensible aux thèses larmoyantes des sécessionnistes et des thèses flagrantes de leurs gourous enrichis!

      Photos et fatras d’erreurs

      Ces documents, si cruels sont colportés de façon sordide sur des journaux espagnols comme sur le Web ! La confusion, la connivence, la malfaçon sont à leurs extrêmes. Et pourtant l’Europe va croire en la presse fasciste et pernicieuse ! Des mensonges sur des faits, des faits entachés de falsifications ont été utilisé pour permettre à l’Europe, naïvement trahie, de se faire une opinion anti-marocaine, fausse et malséante ! Cette machination scandaleuse est diabolique et stupide à la fois. Ces mensonges sont lâchement exploités. Des chiffres fallacieux, instrumentalisés, ont été produits pour tromper ! Les Européen n’ont-ils pas vu le film que notre ministère de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères, ont pris soins de nous montrer et de vulgariser malgré les images des agents marocains qu’on égorge et sur le corps desquels un odieux monstre allait ostensiblement pisser ! Malgré les armes blanches qui scintille entre leurs mains, des bataillons de jeunes coupe-gorges, parachutés on ne sait comment sur ce camps. Un campement de revendicateurs sociaux, assure-t-on, qui a poussé, toutes tentes identiques, en un temps record !

      Ces fracas et ces erreurs ont mis en colère le Maroc. Un pays frileux quand à son unité ! Cette colère va générer une Marche Blanche ! La marche de protestation contre les partis haineux d’Espagne a lieu à Casablanca. Et l’erreur de l’Europe est indexée de la même façon, lors de la même marche, pour remettre les pendules à l’heure !

      En fait, c’est tout le Maroc qui interpelle et qui invective les partis odieux et le Conseil de l’Europe que ces partis ont instrumentalisé et infantilisé, pour lui faire sortir des insanités choquantes ! Une décision désastreuse, des recommandations perverses et partiales ! Le Maroc refuse ces conclusions erronées, lesquels sont basées sur des erreurs, sur des allégations et qui ne sont qu’un fatras de supercheries montées de toutes pièces. C’est un crime prémédité, qui sans la sagesse, la retenue, l’abnégation des forces de l’ordre marocaines, non armées pour la circonstance, aurait tourné au drame ! Un piège où pouvait tomber le Maroc et où des centaines de gens auraient péri ! C’est la particularité que ces gens de l’Europe devaient saluer au contraire, pour pousser les parties en conflit au dialogue à la paix ! En faisant le contraire, en faisant fi de l’intérêt et de l’importance du Maroc, de ses droits, de la vérité tout court, en s’aveuglant et en optant pour les racontars espagnols, le Conseil de l’Europe pousse à la vindicte et à la guerre !

      Thèse et antithèse

      Voilà donc une partition des plus lâches, qui va faire de l’effet sur des pros ! Des amateurs n’auraient pas fait pire ! A moins que tous ne soient de mèche avec nos adversaires ! Conquis par l’odeur du gaz, du pétrole, des odeurs de poissons qui se dégagent du sables ! Ou de leur équivalent, convainquant et sonnant !

      Une thèse hispanophone, donc, construite par des gauchos du Polisario sur l’ordre certain de leurs mentors et commanditaires algériens. Ces factions belliqueuses, en mal de soulèvement impopulaire ont perpétré leur crime, au moment même où les parties en litige s’asseyaient autour de M. Ross, sous le regard de l’ONU à New York ! Ainsi donc, ce sont les criminels, les barbares, qui sont portés par l’Europe entière, pour être défendus et traités comme des victimes ! C’est le comble de l’ineptie, de l’iniquité et de l’ignominie. Une parodie infâme, indigne de l’Europe ! Parce aucune écoute sérieuse de la partie marocaine ne semble avoir été retenue ! Aucune allusion n’a été faite sur la thèse et les preuves du Maroc. Une condamnation aveugle s’est abattue sur notre pays, du moins, on en fait un grand cas ! On suppute ce que ça peut capitaliser pour nos ennemis ! Une forfaiture, indigne de gens si haut placés ! C’est ce qui révolte tout le peuple du Maroc ! Et qui le fait marcher !

      C’est donc tout le pays qui marchera à Casablanca ! Une procession symbolique contre la guerre médiatique ibère et contre l’édit de l’Europe ! Une truanderie tronquée ! Emporté que fut le Conseil de l’Europe dans son désaveu partial et ignare contre notre pays, contre nos valeurs et contre ses droits et son unité. Contre la vérité contre la justice contre la réalité. Et dire que c’est l’Europe Unie qui agit comme pour morceler encore plus le Maghreb !

      C’est la faillite de l’amitié, la faillite de l’hospitalité, du modernisme pacifique, qu’observe le Maroc depuis qu’il a liquidé, relativement, pacifiquement et en douceur, le colonialisme et qu’il tente de remembrer son territoire anté-colonial ! C’est la faillite de l’ouverture au profit de l’aventurisme sous la propagande obsessionnelle, écervelée, houleuse et identitaire, de la Prusse régionale. Même s’il pleut, faute de pancartes et de parasols on hissera notre verbe et nos parapluies !

      Honte à vous les ibères, vous n’avez pas le sens de l’amitié !

      Honte à vous les Ibères ! Cette harangue n’a rien contre nos vrais amis espagnols, les visiteurs, les coopérants et les entrepreneurs, ni contre ceux qui vont comprendre et leurs intérêts et nos droits ! Je parle seulement aux fascistes, aux fossiles de parmi les esclavagistes et les reliquats des colons ! La peur du froid vous fait-elle craindre l’Hiver ? Les chantages d’Alger, ses militaires ou ses sbires ? Le communisme de la république et son terrorisme d’Etat ? Sa propagande ou les menaces du Polisario ? La vengeance barbare des islamistes ? Que craignez-vous les fils de Don Quichottes comme moulins à vent ?

      Honte à vous l’Europe, trop souvent contrite et conspuée ! Vous avez oublié vos promesses, votre devoir et vos dettes ! Votre conseil de l’Europe, son arsenal de conseils gratuits ! Aristos de droite, démocraties de banquiers ! Droites et gauches complaisantes, complices et infatuées ! Oubliées vos guerres et nos vies, vos sordides impacts sur nos terres spoliées ! Liberté, modernité, civilisation ! Des mots ! Pendant qu’à côté on meurt par millions et milliers ! Frontières, barrières murs et visas ! Racisme, exclusion et xénophobies ! Même langage, celui des hommes supérieures, des races perverses et nanties, aux perclus dans l’adversité ! Offenses à la faim, offense à l’ignorance et à la pauvreté ! Suffisances et connivences, chefs d’œuvres du crime, très exportables ces partis pris ! Oubliée vos crimes pour les laisser-aller! Ignominie sans gloire !

      Pitié, pas de censure, utilisez tout !

      Laissez-moi dire ma querelle de tout mon saoul ! Laissez mes mots les violenter un peu pour réparer leurs erreurs un peu! ! A mon âge, ancien marcheur, je ne crains plus rien !

      Le rêve d’expansion vous étouffe. L’exploitation le vol, vous ont de toujours habités ! Razzias, conquêtes, subornation, discrimination, éthique de fausseté ! Esclavage, vols, dilapidations ! Partages, partition, fracture des nations ! Ferments de guerres internes et de sécession ! Hélas, vous n’êtes jamais sortis de nos têtes, de nos mœurs. Désarmés, désavoués quand cela vous plait, pour nous manipuler, conquis par vos civilisations, déracinés de la nôtre! Nous sommes livrés à vous ! Cultures, cultes et âmes ! A votre santé, je lève mon verre et j’élève mes vers ! Givrés ! Merci !

      Vous n’êtes jamais sortis de nos terres ! Car voilà, l’inquisition, le droit de regard, l’ingérence et maintenant la Mondialisation ! Peuchère ! Tout est à vous, même nos rêves ! Métropoles de malheur ! Tous est à vous, même ma langue, même nos cauchemars ! Tout est à vous, sauf nos misères d’attardés ! Nos hogras, votre mépris ! Nos querelles, dont vous êtes les inspirateurs ! Nos guerres, dont vous êtes les armées ! L’origine et les instigateurs, puisque vous les avez semées, pour régir et prendre, haïr et humilier, diriger et voler ! Vous refusez de témoigner des changements opérés, par vous. Lors de vos conquêtes passées, vous avez déplacé nos frontières ! Nos terres aux frontières minées sont les malheureux héritages, de vos gloires ! Et tous nos maux proviennent de ces frontières, qui ne devraient plus exister, puisque vous les Européens, vous les avez carrément fait sauter !

      Espagne du bannissement des Maures et des Juifs,

      Espagne de la Reconquista, Espagne de l’Inquisition, conquérant antique, tu as nettoyé des ethnies entières et effacé des races. Tu as banni des peuples et des tribus, exilé des rois, tué des résistants, banni des leaders. Tu as volé des continents et créé des frontières ! Espagne du Caudillo Franco et de ses guerres contre Abdelkrim, au Rif, maintenant tu t’adonnes à la maurophobie ! Sauf que nous, nous qui restons ouverts, sages et tolérants, aujourd’hui, à tes extrémistes, nous t’en voulons !
      Ayant épuisé la terre et pollué les esprits et l’atmosphère, toi l’Europe qui n’es pas encore réveillée de tes crimes, tu te moralises ! Mais, il te faut commencer par tes anciennes colonies. Parangon, tu t’estimes être un bon maître ! L’Europe cherche de l’énergie par tous les moyens ! Pédagogique culturel, diplomatique et même militaire ! Faut-il pour cela flouer l’éthique révolutionnaire et provoquer des guerres ? Car les guerres qui se passent ailleurs que sur ses terres, sont de bonne moralité ! Elles arrondissent les factures, stimulent l’industrie et la recherche, en diminuant le chômage et en développant le pays !

      Réminiscences rapides de votre histoire

      César, Napoléon, de grands noms, de grandes guerres, des guerres de religion, des guerres civiles, des guerres de libération et de grandes envergures ! Et puis vous eûtes Hitler ! Ah, qu’est-ce que les Arabes et les Musulmans lui doivent comme humiliations et crimes ! Sans lui, nous n’aurions pas eu d’ennemies, tribaux et racistes, mais des Sémites. Des Sémites comme nous, comme concitoyens, constants, partout en Europe, en Amérique et partout au Maghreb et au Moyen-Orient ! Fermons l’odieuse parenthèse !

      Vous avez vaincu Hitler et ses nazis. Nous faisions à nos dépens, la chair à canon ! Partie obligée et convaincue de la coalition de ceux qui ont repoussé le racisme, la supériorité de la race arienne sur celle des autres ! Des vôtres, en premier ! Colonisés et pauvres, nous ne représentions rien sur le chemin des hordes en lice ! Mais là, nous subissons la pire des offenses, la vindicte des voleurs et des oppresseurs, l’ultime déloyauté, en devenant, nous et notre religion, le réceptacle unique de vos repoussantes haines racistes.

      Et pourtant durant des siècles et des siècles nos avons nourri les peuples de civilisations, de culture, de médecine, d’astronomie, de mathématiques et de sciences. Époque passée, paix et ouvertures oubliés ! Pourtant les cousins, nos cousins sémites, devenus les fils de Caïn et non plus d’Abraham, étaient malmenés de goulag en pogromes, là chez vous, là d’où sortent maintenant des leçons de démocratie et d’éthique ! Et ce n’est pas nous criions halte à la victimisation, halte à l’exploitation de la douleur, celles des victimes de la Shoa, ni qui criions à son révisionnisme ! Nous, nous nous honorons d’aimer les étrangers, nous nous ventons d’aimer les juifs. Mais nous détestons leurs comportements criminels sionistes ! Les infos, depuis 60 ans sont emplis de leurs crimes contre les ethnies du Moyen-Orient, des palestiniens et les guerres menées pour les protéger, soi-disant, ou nous exploiter ! Quelles leçons tirer de mon animosité ? Et pourtant, je ne hais personne ! Je ne fais qu’un constat des valeurs. Celles des uns et des autres. De leurs humeurs surtout face aux faits qui les dépriment ou les animent!

      Face à ce que je vais dire, vous ne dites rien !

      Discrimination, camps d’apartheid, colonies sur des terres volées à leurs habitants, exils forcés, déviation des eaux, liquidations des murs, des arbres et des résistants, des enfants jeteurs de pierres et des chefs d’opinion. Murs cloitrant la race haie, propagande de haine sur tous les journaux dans la presse de tous les continents, trafic de la réalité, contrôle de tout ce qui bouge ! Passages entravés, empêchement aux voyages, à l’acquisition des médicaments et des matériaux de construction. Punitions collectives, emprisonnements, bombardement, persécution, exactions ! La Palestine est le nom d’une prison. Et là ce sont les silences de l’Espagne et du Conseil de l’Europe ! Voilà le paradoxe et la complaisance. Ceux-là même que vous commettez envers le Maroc ! D’un coté vous êtes parmi, les premiers investisseurs ! Les profiteurs ingrats de l’autre, en reniant la vérité, toutes les vérités !

      Discrimination, xénophobie, exclusion, sont parmi les compétences de fauteurs de guerres, les colons! Racisme, avilissement, ingérences, hogra, les tares morales des clans racistes sont hors de portée thérapeutique….Halieutique ? ! Les illustres fauteurs des guerres internationales n’ont aucune moralité aucun respect de la vie humaine ni des biens d’autrui ! Ils n’ont aucune sorte de leçon à nous donner malgré la hausse des épaules et du ton, celle du sifflet ou de l’Euro !

      Histoire et géopolitique

      Ainsi donc le Maroc, qui collabore fructifie et importe, lui, la tête de pont sur le continent est conspué ! Lui, le pays qui veut concéder l’Autonomie aux régions du Sud ? Lui qui ne cesse de les développer. Lui qui est sur ses propres terres. Hé les collons, un peu de souvenir ! Sauvez votre Alzheimer de colons de l’oubli…Le Sahara c’est nous ! Ce sont nos racines ! Demandez à l’Algérie, cet immense désert qui n’y a hérité par vos forfaits d’un immense désert qui l’histoire ne lui reconnait point ! Et puis, notre Sahara, c’est de là que viennent les Maures, la Maurétanie est le nom de notre antique région ! Demandez aux Romains ! Les Almohades, les Almoravides ! Lui, c’est le Maroc qui veut faire la paix des braves dans la région, sans vainqueurs ni vaincus, avec les militaro-prussiens d’Algérie ! C’est le comble de la sous information ! Ou de la propagande ibéro-algérienne à laquelle vous avez si lamentablement cédé !

      Lui, le Maroc, qui est sur ses terres naturelles et ancestrales ! Demandez aux palmiers, demandez aux dromadaires, demandez aux sauterelles ! Ils savent mieux que l’Algérie et son rejeton polisarien ! Les tribus kidnappées, embastillées sous les tentes, les familles cloîtrées, les enfants devenus des hommes, complètement remontés contre leur pays, lavés du cerveau et de leur nationalité d’origine, endoctrinés par la machine à propagande algérienne ! A Gdim Izik, c’est une armée d’infiltrés, d’encagoulés, exportables comme des missiles, allumables à la sonnerie, taillés comme des terroristes pour l’AQMI qui sont venus administrer le camp ! Hier, libres d’agir pour déstabiliser les universités. Et dernièrement, là devant vos yeux ébahis, des bataillons aux ordres pour encadrer et ‘’allumer’’, ont-il dit, le soi-disant campement d’objecteurs sociaux de Laâyoune ! Le camp où ils auraient aimé en fomentant des troubles, faire commettre un ethnocide.

      Demandez ses minutes à la Cour Internationale de Justice de La Haye ! Qu’a fait le Maroc depuis le début de son indépendance ? Sinon de tenter de remembrer très pacifiquement, contre concessions et intéressements, ses terres, spoliées et mises en patchworks par les différents colons ! C’est ce Maroc auquel vous refusez voter témoignage. C’est ce Maroc auquel vous venez d’accorder un strapontin d’observateur. Un tabouret d’attente au portillon de l’Europe !

      Mais là, il ne voit que du feu ! Le Maroc a été mis sur la sellette, au rang de coupable et non plus d’accusé !
      Ce pour avoir vidé, démantelé un campement devenu sauvage et quasiment incontrôlable ! Un camp (grossi comme un champignon de bombe atomique), un campement qui est devenu une menace hors contrôle. Ce village de tentes de jour est tombé entre les mains d’infiltrés subversifs et de nervis commandités. Des terroristes barbares qui se sont infiltrés et qui recevaient des ordres pour les téléguider de l’extérieur ! Ils voulurent mettre à genou les autorités, alors que la paix, l’arrêt des belligérances, est signé entre le Polisario et que les rencontres entre les parties concernées et observatrices régionales avaient lieu sous les hospices de l’ONU, sous la férule de M. ROSS, en présence des Algériens !

      Malgré leur tintamarre médiatique et la guerre froide qu’ils imposent et appliquent aux peuples de la région, les agitateurs, champions de l’ingérence, défenseurs impénitents du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, n’ont pas le culot de voir ce qui se passe comme irrégularités sur Leur propres terres, en Algérie!

      Implications extérieures

      Voici donc un complot une forfaiture dans laquelle s’est impliquée notre sœur l’Algérie ! Armer ses sbires contre un pays voisin, les infiltrer pour pousser au combat ses milices. Prendre sur elles toutes les dépenses, de l’armement à la diplomatie….Armer donc une milice et la laisser s’agiter au sein d’une population de femmes et de vieux…Donner l’impression de jouer innocemment le jeu de la revendication sociale en piqueniquant dans une gigantesque foire ! Des sahraouis de Laayoune sont venus complaisamment camper pour demander un plus. Des droits ou de la complaisance à une administration, qui tient à ne pas fâcher ses sahraouis. On connait cette particularité ‘’écologique’’ cultivée comme une nature chez les Sudistes !

      Or cette stratégie de pré-guerre va sombrer. Le témoignage de la MINURSO, agence de l’ONU a fait un rapport ‘’de retenue excessive’’ de la part des agents lors du démantèlement du camp de Gdim Izik. Sérénité devant la surprise et dévouement extraordinaire dans l’exercice de leurs fonctions. Cette particularité préventive explique le nombre élevé de martyrs, des fonctionnaires, qui sont tombés sous les sabres des milices barbaresques. Truands et assassins que l’on suppose entrainés, endoctrinées, voire drogués ! La preuve est dans leur offense des corps qu’ils ont souillés. La preuve de leurs accointances avec les terroristes est dans la pratique de l’égorgement. La preuve de leur enrôlement avec le Polisario ou les services algériens est dans le rabattement immédiat sur les sites logistiques en ville de Laayoune ! Non ils n’ont pas agi seul, mais de connivence ave des donneurs ordres extérieurs ! Et ces’’ directions’’ n’ont pas reçu de remontrances du Conseil de l’Europe !

      Haine et stratégie, peu usitées chez des jeunes éduqués normalement, qui expliquent que des ordres ont été donnés à ces milices et leur entrainement afin de les rendre opérants de la sorte. Ces ‘’virus’’ sont venus d’ailleurs pour créer la terreur et provoquer des morts parmi les civils, du campement !

      A nos frères algériens, pour ne pas insulter l’avenir

      Mais au fait, de quelle fraternité, de quel bon voisinage parlent-ils ? De quel socialisme parlent-ils encore après avoir mené contre les Marocains leurs propres fils pour renverser le Pouvoir ! Et ils voulaient hier sous HASSAN II, ou voudraient donner le Maroc à qui ? A qui d’entre les leaders politiques subventionnés et généreux généraux d’hier ? Quelle valeur, dénuée d’hypocrisie, faut-il donner encore aux beaux et diplomatiques télégrammes de sympathie aujourd’hui ? C’est sûr qu’il y a un idéal commun, c’est sûr qu’il y une volonté de ne pas insulter l’avenir, de chaque côté, malgré la hausse du ton et du volume des arsenaux ! Mais il faudrait qu’une tentative de paix soit initier pendants que Bouteflika vit encore, lui qui d’expérience a vécu tout le dossier de l’amitié et de la belligérance !

      Conseillers de l’Europe, faites votre mea culpa, ne faites pas faire la guerre !

      Honte à vous ingrats ! Que soit maudit votre oubli. La vieillesse de l’Europe invente-t-elle un syndrome d’Alzheimer chez ses politiques ? La veulerie des mercenaires, la connivence de leurs mentors, vous font-ils perdre la mémoire ? Et les appels du pied, la richesse les offres, d’Alger, seraient-ils pour quelque chose ? Les richesses de l’Algérie vous ont-elles si bien arrosés ? La corruption et les avantages font-ils partie du package ? Nous ne pensons pas à de si sordides déliquescences !
      Quels procédés a-t-on utilisés pour vous convaincre ? Avec du faux ! Et vous tournez au ridicule comme autant de sombres ennemis ! Ce que vous n’êtes probablement pas ! Non, nous pensons à une naïveté de bonne foi et de bonne augure, chez des gens emportés par leur altruisme, envers de supposées minorités, en mal de démocratie et d’expression !

      En fait, nous n’avons pas affaire aux Sahraouis, même s’ils le paraissent directement, mais à leurs géniteurs et commanditaires, qui ont en fait un peuple d’opprimés, de refugiés, une opposition, des mercenaires en mal de référendum. Mais en fait, ils ne sont que l’objet d’une supposée hogra d’êtres supérieurs en mal de vendetta, sur un pays auquel ils doivent bien des choses, en plus de la fraternité d’armes qui les a unis et de leurs luttes communes pour leur libération ! Le combat que mènent nos voisins militaristes, armés aux moustaches, est celui d’une quête de terres, de façade sur mer, d’appropriation des richesses et du pouvoir suprême sur la région. A moins que je ne me trompe ! Mais c’est ce qui se devine et se dit !

      L’histoire de l’Europe se refait en différé et en plus médiocre ! Sous les yeux d’une Europe cautérisée par ses propres guerres, qui ne veut pas servir de témoin pour ce qu’elle a perpétré sur nos frontières, ni servir d’arbitre pacifiste, mais d’acteur malveillant, prisonnier des activistes qui veulent mener une région au péril. Comme si ce n’était, assez en Orient, comme guerres !
      Les terres et les affaires, on vous les a données. Les armes, on vous les achetées, par delà nos moyens. Alors, laissez-nous les faire taire et développer nos concitoyens, afin qu’ils ne représentent plus de danger pour eux, pour vos chômeurs, mais de véritables clients, chez-eux, pour vos produits !

      Photos et fatras d’erreurs

      http://www.youtube.com/watch?v=BIf5riZCfdU&feature=player_embedded#!

      http://medecine-maroc.xooit.com/t16492.htm

      http://forums.saharamarocain.net/showthread.php?p=55294

      http://www.aufaitmaroc.com/actualites/maroc/2010/11/14/guerre-de-propagande-par-limage

      Dr Idrissi My Ahmed , Kénitra, le 27 Novembre 2010


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  • Commentaires

    1. HAUSSE IMPROMPTUE SUR LES HYDROCARBURES AU MAROC

      C’est une augmentation paradoxale foncièrement inopportune

      LA HAUSSE SUR LES HYDROCARBURES AU MAROC EST SURPRENANTE ET MALVENUE

      C’est une augmentation paradoxale foncièrement inopportune

      Car, qui dit augmentation du carburant dit :

      - Augmentation du prix du pain et des féculents,
      - Celles des légumes, y compris celles des viandes, et de toutes les couleurs,
      _ Puis des services, sans exception,
      _ Du transport, au pluriel,
      _ Des grèves et des plaintes syndicales. Elles seront plus motivées (pour exiger des augmentations sur les salaires) et plus agressives,
      _ Des troubles sociaux et des émeutes, avec des reprises de marches aux relents printaniers arabes,
      Avec y compris la gauche qui s’est libérée du gouvernement actuel,
      _ Augmentation donc des menaces sur le gouvernement,
      (Avec un impact négatif sur la réputation des islamistes, (et c’est dommage pour cette expérience d’alternance démocratique !),
      Voire des menaces et des inquiétudes sur la plus Haute hiérarchie du pays, encore !!

      Avec des impacts négatifs en retours, plus pernicieux encore :
      - Une baisse de la consommation, tous azimuts, par effet de domino, contre les industriels locaux
      Et un effet négatif sur le commerce interne, qui est pourvoyeur d’impôts et de TVA
      - Une baisse de la production est égale donc à celles des recettes fiscales, ce que voulait corriger les Gouvernements ! Le retour de manivelle n’en sera que plus pervers.

      Au total et en résumé :
      C’est du gâchis pour ne pas dire du sabordage ou un autre mot contre-productif et cela est contemporain de la baisse du prix du baril des hydrocarbures!

      Enfin,
      C’est une ‘’connerie’’ antisociale, qui vient s’affronter à des contre-courants politiques dangereux et à l’instabilité sociale cumulée depuis, et que les autorités ont savamment réussi à juguler en 2011
      Et cette perversion-là, elle profite à qui ? Y avait-il- d’autres solutions plus amènes, Messieurs-Dame(1), les gestionnaires?

      Au secours Majesté, sauvez-les de cette impasse ! De ce piège !

      Civiquement, Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 06 Juin 2006


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  • AU GOUVERNEMENT SOCIALISTE DE FRANCE,
    POUR UNE PRISE DE POSITION ACTIVE ET FRANCHE
    ET LA FIN DES BELLIGERANCES AU MAGHREB
    SANS TERGIVERSATIONS

    VOICI DONC UNE VISITE SPONTANEE ET LOUABLE,

    Qui plus est , une Royale de plus ! Parallèlement à la visite simple et constructive de SM le Roi Mohammed VI chez M. François Hollande, à l’Elysée, je vous livre quelques pensées personnelles et citoyennes, bien sûr.

    INTOX OU MALADIE AUTO-IMMUNE ?

    Le principal n’est pas en l’économie seule ni en les urgences qui vont de soi entre partenaires incontournables, mais dans le soutien historique, vrai et judicieux, face au bellicisme arrogant et inlassable de nos nouveaux riches et immenses voisins ! Une culture, complexe, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, des arrières pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer la moitié des Maghrébins. Les nouvelles générations, qui a force de matraquages et d’intox, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide, une maladie auto-immune, face au régime et au droit à l’unité dans leur territoire historique, de leurs frères marocains.
    Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par l’antinomique struggle algérien et sa conduite sénile, qui a empoisonné leurs jeunes par l’intox la propagande et la subornation .Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées devraient être entendues par nos amis socialistes de France.

    Le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, et qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et de construction de l’Afrique.

    Celle du Nord et de sa paix, de sa démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle. Un souci de développement indépendant et clair, afin de livrer bataille aux retards, tous égaux dans la paix et ensemble fédérés sur le pourtour de la Méditerranée.
    Ceux dus, à la sécheresse, aux retards techniques et culturels, à la faim et à la maladie, au chômage et à l’injustice, aux guerres, à l’émigration clandestine, aussi, dont le Maghreb sert de réservoir et de freins. Comme aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien.

    D’autant que le potentiel d’extension dévastateur pourrait toucher parallèlement la France et le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son Régime, de la part entreprises extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Fusible ou chaînon fragile, il n’en demeure pas moins, que ce foyer injuste est à clarifier pour l’éteindre par les Français les premiers, en tant que colons initiateurs des frontières, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algériens. Je parle de ceux de nos voisins qui se sont montés contre les façons de faire de Hassan II. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à leur étrange politique ! On ne change pas un cheval qui gagne direz-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer.

    L’un de ces foyers est le Sahara marocain. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage historique, de la part de la France, devant le concert des nations en l’occurrence l’ONU et ses instruments. La France socialiste, doit par éthique culturelle et morale, y user de son poids d’ancienne puissance coloniale. Elle qui avec l’Espagne ont manipulé les tracés de la Région, avant d’y laisser sur le départ, par mégarde ?, les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    AVATARS DE L’HISTOIRE DES PEUPLES, ESPOIRS ET OPINION

    La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien »empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance.
    Sauf, qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des états qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie.

    Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échangés, de la paix entre les peuples, qu’elle scindés, revitalisés et/ou »civilises ».

    La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante ! En toute équité. Celle d’avant la pénétration militaire et administrative françaises et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus.

    Faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins, le plus près de leur histoire et de leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer, d’hériter de cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Elle en profitera, certes sur tous les plans !

    POUR PARLER DE DEMOCRATIE, DE DROITS DE L’HOMME,

    Et d’autodétermination des peuples parlons de la franchise de la France et de son courage de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Le peut-elle, malgré l’appel des promesses ou l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien Département ?

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire plaisir ou des concessions à un pays devenu immense et riche, l’Algérie, ou pour lui vendre des armes et puiser du pétrole, du gaz, et des minerais, qu’il faut encore taire, lâchement ou complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Dignement et tranquilles, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatement de son territoire et/ou de ses tribus.

    Les Socialistes, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux. De là leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie…Encore que la similitude ne soit pas une copie-collée des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions…

    Mais le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Les socialistes, par conviction éthique et par culture, sont donc de principe, contre toutes les formes de suprématie. Surtout si elles sont décriées, parce que contraires à l’histoire, ou qu’elles viendraient fausser l’équité et la vérité.

    Maintenant au pouvoir, par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, ils ne devraient plus cacher ni taire les droits dus à l’histoire. Ils ne doivent pas, par complicité ou par duplicité ou copinage, nier les droits du Maroc sur son sol, au profit clientéliste d’un régime militaro socialiste. Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie, mais il est loin d’être le parangon ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie.

    Les Socialistes en France, sensibles aux droits de l’homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer les nôtres ni leur entité.

    Ils ne doivent point permettre par connivence à un grand pays, riche, arrogant et fier, l’Algérie qu’elle soit nommée, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion et son profit. Et ce, malgré les vastes territoires et ses nouvelles étendues, à son indépendance, comme réparations et logique territoriale, acquis !

    MORCELEMENT ET SECESSION

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, de clamper son territoire ou de le couper, voire de le forcer, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansive envahissante et belliciste. Elle se cache derrière elle un hypocrite et prétendu droit des peuples à s’autodéterminer. Lesquels peuples et combien sont-ils selon les promoteurs de l’idée ? Et que fait-on des mélanges des peuples et des métis, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et les batailles forcés ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, dont son actuel et gigantesque territoire d’Algérie nouvelle, a bonnement hérité ?

    Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions prussiennes, dignes qu’elles fussent des » races pures » et des » identités supérieures », pour élargir leurs pays. L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars et des Hitler et de leurs invasions funestes. Il reste des frontières et des douanes, des barbelées, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    A ce titre M. François Hollande est sollicité pour faire admettre avec courage les droits inaliénables, historiques et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique , arabe, berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions sur toute l’étendue de son territoire. Un damier , qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque.France, Espagne en sont les témoins qui nedoivent laisser déchirer ce pays et cette nation . Le Président Socialiste est tenu de défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique à notre cause. Et qui plus est, pour cette méditerranée commune, de défendre ses partenaires du sud, avec équité objectivité, auprès de nos frères qui demeurent néanmoins ses sympathisants identitaires, du ‘’continent Algérie’’.

    A bons entendeurs, salut et merci .

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 25-26 Mai 2012

    La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien »empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance.
    Sauf, qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des états qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie.
    Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échangés, de la paix entre les peuples, qu’elle scindés, revitalisés et/ou »civilises ».
    La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante ! En toute équité. Celle d’avant la pénétration militaire et administrative françaises et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus.
    Faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins, le plus près de leur histoire et de leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer, d’hériter de cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Elle en profitera, certes sur tous les plans !
    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire plaisir ou des concessions à un pays devenu immense et riche, l’Algérie, ou pour lui vendre des armes et puiser du pétrole, du gaz, et des minerais, qu’il faut encore taire, lâchement ou complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Dignement et tranquilles, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatement de son territoire et/ou de ses tribus.
    Les Socialistes, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux.
    Mais le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Les socialistes, par conviction éthique et par culture, sont donc de principe, contre toutes les formes de suprématie. Surtout si elles sont décriées, parce que contraires à l’histoire, ou qu’elles viendraient fausser l’équité et la vérité.
    Maintenant au pouvoir, par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, ils ne devraient plus cacher ni taire les droits dus à l’histoire. Ils ne doivent pas, par complicité ou par duplicité ou copinage, nier les droits du Maroc sur son sol, au profit clientéliste d’un régime militaro socialiste. Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie, mais il est loin d’être le parangon ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie.
    Les Socialistes en France, sensibles aux droits de l’homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer les nôtres ni leur entité.
    Ils ne doivent point permettre par connivence à un grand pays, riche, arrogant et fier, l’Algérie qu’elle soit nommée, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion et son profit. Et ce, malgré les vastes territoires et ses nouvelles étendues, à son indépendance, comme réparations et logique territoriale, acquis !
    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, de clamper son territoire ou de le couper, voire de le forcer, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansive envahissante et belliciste. Elle se cache derrière elle un hypocrite et prétendu droit des peuples à s’autodéterminer. Lesquels peuples et combien sont-ils selon les promoteurs de l’idée ? Et que fait-on des mélanges des peuples et des métis, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et les batailles forcés ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, dont son actuel et gigantesque territoire d’Algérie nouvelle, a bonnement hérité ?
    Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, dignes qu’elles fussent des identités raciales, des races pures, pour élargir leurs pays. L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars et des Hitler et de leurs invasions funestes. Il reste des frontières et des douanes, des barbelées, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.
    A ce titre M. François Hollande est sollicité pour faire admettre avec courage les droits inaliénables, historiques et prometteurs, des Marocains sur son peuple et son territoire, qui furent dilacérés, de les défendre, auprès de nos frères et néanmoins sympathisants identitaires, du ‘’continent Algérie’’.

    A bons entendeurs, merci et salut !

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 25 Mai 2012

    RÉPONDRE25 mai 2012 à 15 h 36 min


    DR IDRISSI MY AHMED
    TEL UN APPEL , VOICI LE TEXTE FINALISE AU 26 MAI 201
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    DR IDRISSI MY AHMED

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    Sauf, qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des états qu’elle a dirigés ou digérés, ni à leur histoire ou leur économie.
    Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.
    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échangés, de la paix entre les peuples, qu’elle scindés, revitalisés et/ou »civilises ».
    La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante ! En toute équité. Celle d’avant la pénétration militaire et administrative françaises et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus.
    Faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins, le plus près de leur histoire et de leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Il revient à cette France d’innover pour être sincère et de commencer, d’hériter de cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Elle en profitera, certes sur tous les plans !
    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire plaisir ou des concessions à un pays devenu immense et riche, l’Algérie, ou pour lui vendre des armes et puiser du pétrole, du gaz, et des minerais, qu’il faut encore taire, lâchement ou complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Dignement et tranquilles, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatement de son territoire et/ou de ses tribus.
    Les Socialistes, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux.
    Mais le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Les socialistes, par conviction éthique et par culture, sont donc de principe, contre toutes les formes de suprématie. Surtout si elles sont décriées, parce que contraires à l’histoire, ou qu’elles viendraient fausser l’équité et la vérité.
    Maintenant au pouvoir, par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, ils ne devraient plus cacher ni taire les droits dus à l’histoire. Ils ne doivent pas, par complicité ou par duplicité ou copinage, nier les droits du Maroc sur son sol, au profit clientéliste d’un régime militaro socialiste. Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie, mais il est loin d’être le parangon ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie.
    Les Socialistes en France, sensibles aux droits de l’homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer les nôtres ni leur entité.
    Ils ne doivent point permettre par connivence à un grand pays, riche, arrogant et fier, l’Algérie qu’elle soit nommée, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion et son profit. Et ce, malgré les vastes territoires et ses nouvelles étendues, à son indépendance, comme réparations et logique territoriale, acquis !
    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire et de fractionner son peuple, de clamper son territoire ou de le couper, voire de le forcer, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansive envahissante et belliciste. Elle se cache derrière elle un hypocrite et prétendu droit des peuples à s’autodéterminer. Lesquels peuples et combien sont-ils selon les promoteurs de l’idée ? Et que fait-on des mélanges des peuples et des métis, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et les batailles forcés ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, dont son actuel et gigantesque territoire d’Algérie nouvelle, a bonnement hérité ?
    Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, dignes qu’elles fussent des identités raciales, des races pures, pour élargir leurs pays. L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars et des Hitler et de leurs invasions funestes. Il reste des frontières et des douanes, des barbelées, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.
    A ce titre M. François Hollande est sollicité pour faire admettre avec courage les droits inaliénables, historiques et prometteurs, des Marocains sur son peuple et son territoire, qui furent dilacérés, de les défendre, auprès de nos frères et néanmoins sympathisants identitaires, du ‘’continent Algérie’’.

    A bons entendeurs, merci et salut !

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 25 Mai 2012

    RÉPONDRE25 mai 2012 à 15 h 36 min


    DR IDRISSI MY AHMED
    TEL UN APPEL , VOICI LE TEXTE FINALISE AU 26 MAI 201
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  • Incantations et talismans

    Sentence cyniques, Errances et délires,

    Réflexions verticales apoétiques et humeurs de chiens 

     

     

     

    Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !

    A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.

    Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,

    Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.

     

    La mousse, l’écume, c'est la mer océane,

    Qu'affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.

    La mer, c'est l'or du couchant qui se profile,

    Sur le front des nuages, rougis d'espoirs.

     

     

    Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,

    Les vapeurs de menthe embaument l'air.

    Les fleurettes du vase aux milles couleurs,

    Irisent de rets  fuchsia, l'arc-en-ciel.

     

    Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil

    Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,

    Ne brilleront plus pour les mêmes vies 

    La mémoire se brise, l'homme s’efface.

     

    Plus de plume pour raconter aux  pierres

    Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,

    Plus de traces de pieds sur le sable,

    Ni de silhouettes d’anges sur la mer.

     

    Plus de vents, pour cajoler les feuilles,

    Ni de branches pour la valse des arbres :

    Les oiseaux se sont tus, sans ailes.

     

    Perdu, l’œil aveugle dans le noir,

    Immense et froid, le soleil est pâle.

    Telle une ombre fanée, la terre,

    Molécule de Dieu dans l’univers,

    Hante les charniers pour veiller les corps.

     

    Tables et verres, jetés aux cimetières,

    La fange se confond avec l'emballage.

    Vidé le corps, jette sa chemise à terre,

    Faute de persister en l’Eden, errent

    Egarées les  âmes se casent en enfer.

     

    Comme cette chair de veau sur broche enfilée,

    Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,

    D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?

    Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés ! 

     

    Nul ne persiste, tout s'en va, sans retour.

    Banalités nullement poétiques, mais encore !

    Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,

    La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :

    Le contenu des viscères ne fait pas honneur  

     

    Germes de vie, vous m’avez compris,

    C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies

    Tel un recel carnassier, fait très peur.

     

    Rien de ce qu'on prend ne nous appartient,

    Tout est sacrifié sur l'autel des dents :

    Mais que faire ? Le restituer un jour !

     

    Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,

    Rondeurs de soies, ondes de velours,

    Nues comme toi, nues comme ta chair,

    Desseins secrets de notre imaginaire.

     

    La langue, lape et lèche la vie,

    La croque en cajolant tes sphères.

    Taies de couleurs sur l’autel des mots,

    Peintures en touches de gloire,

    Leurs vagues ondulant sur tes contours,

    Se sont assoupies en humant ton odeur.

     

    Fantasmes interdits, effluves de luxures

    Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?

    Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?

     

    Les joies réelles et tout le bonheur,

    Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,

    Ou secrets et imparfaits, se perdent.

    Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,

    Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.

     

    Civilisations perfides, leurres invalides,

    Refrains aphones et utopies artificielles,

    O sinistres mères, je vous ai quitté !

     

    Tempêtes délires, mirages et hantises,

    Illusions de culture, duperies de faussaire,

    Insultes tragiques et chimères,

    O sinistres mères, je vous ai quitté !

     

    Instincts factices et visions tutélaires,

    Conduites reflexes, besoins trahis

    Cyniquement induits chez le débiteur,

    O sinistres mères, je vous ai quitté !

     

    Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,

    Poussent  l'impénitent, l'incrédule, l'égaré,

    A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu

    Des parrains, des chefs et des tuteurs

    Qui nous ont conquis et frelatés

     

    Sauces de télé, cuisines de table,

    Empestées de meurtres acceptés,

    Vont  pénétrer en moi et construire mon corps

    Et meubler égo de recettes et slogans !

    Je suis l’effet de ce que j'ai mangé et bu.

     

    Destins, héritages ou fruits du hasard,

    Conduites dopées ou libertés précaires,

    Ce n'est pas glorieux, ô mon âme !

    Car en moi, je sens l'odeur infecte

    Du sang et des crimes que j’ai commis.

     

    Entre les gènes, nos fabriques charnelles,

    Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !

    L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,

    S’engendrent, se copient, s’échangent,

    Se fondent en se mangeant.

     

    L'ADN palpite, le cerveau bouillonne,

    Ces pièces étrangères me deviennent intimes,

    Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !

    Mon ego, ce mon moi jaloux de son être,

    Cet objet du destin est le pilote du robot

    Et non pas le maître !

     

    Et puis être moi, pour aller hors des yeux,

    Afin d’aller là, où je ne saurais encore être

    Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,

    L’univers sans limites et la perception du Maître.

     

     

    Astreint à la physique et au nucléaire,

    Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?

    Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !

     

    N’a pas du faire que cette chimie,

    Ces hormones mâles et ces moles femelles,

    Ces êtres de lumières et de feu seulement,

    Pour cesser de créer

    Et s’arrêter juste, là !

     

    Minéraux et protides, Gaia est en nous !

    En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,

    En ses chairs et câlins, que nous prodiguent

    Hommes, femmes et bêtes !

     

    La Terre et les dents, la ronde des sérails,

    Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails

    Tournent et montent pour devenir des âmes.

     

    Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,

    Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,

    Des insectes, des vers et des papillons de flammes,

    Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.

     

     

    Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?

    Qui coule le sang en orgies et en crimes,

    Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?

     

    Qui les cortèges funèbres canarde,

    Qui les  cimetières canonne !

    Tire enfants, malades et lieux de prières.

     

    Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,

    Nos écoles, nos palais, nos matrices,

    Nous nuit, nous tue ou nous aliène…

     

    Qui en guerre en Syrie, guerres en séries

    Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !

    Qui les tsunamis  ou sous les feux d'Hitler,

    Qui l’holocauste et les fosses communes,

    Juste hier, sans rappeler le passé !

     

    Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,

    Fomente  des guerres civiles et de religions…

    Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,

    Tuant par milliers civils et élèves ?

     

     

     

    Qui menace d’anéantir l’humanité entière,

    Et les voisins, agitant les bombes de la haine,

    Et leurs deux cents têtes nucléaires,

    Livrées par l’empire ou dit-on volées ?

     

    Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,

    Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,

    Par trois puissances, face à la milice locale,

    Du clan qui fit honneur aux nations !

     

    Marées humaines séchées sur les monts,

    Ou flottant dans les eaux des barrages …

    L’humanité s’embrase dans le sang

    Dans la démence qui devient religion.

     

    Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,

    Qui réplique à l'insulte du prophète de l’islam,

    Mahomet et ses caricatures immondes !

     

    Erreur fanatique face au terrorisme suprême

    De pseudo acteurs et auteurs de crimes,

    Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,

    A leurs stupides desseins et propos véreux

    Que la haine raciale change en mercenaires !

     

    Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures

    Manipulent, blasphèment et  discriminent à la fois ?

    Ressuscitant des religions, les guerres funestes,

    Ils  les exportent là où elles n’ont jamais été.

     

    Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit

    Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.

    La finesse de se moquer des crédos alternes,

    La liberté d’insulter et les cultes et les races,

    Sont un sport culturel, pour eux, une passion.

    Un style de liberté, l’esprit d’une nation.

    Ils ont le droit laïc, l'outrage véhément,

    De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire

    Et de dénigrer en maugréant et de maudire !

    N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû

    Inscrit dans leur identitaire constitution ?

     

    La force de création des impérialistes

    Suscitent les révoltes dans les pays différents

    Et leur juste colère face aux crimes abjects.

     

    L'humiliation, la vindicte atavique et l'outrage

    Armes lourdes, de destructions massives,

    Jetées sciemment à la face des Sarrasins

     

    Qui simples quidams que l’histoire taira,

    Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille

    D’automne sur un tronc calciné...

     

    Qui sans mémoire, dans un corps qui s'oublie,

    Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…

    Qui oublieux, incompris de ceux qu'il aime,

    Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…

     

    Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,

    Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,

    Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,

    Que soulève le souffle coléreux du vent.

     

    Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu

    Et se réincarneront encore pour mieux durer !

    Pour profiter de l'enfer ou s'éterniser au paradis.

     

    Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?

    De tuer, de voler, de mourir ou d'être dévoré ?

     

    J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes

    Qui allaient être commis en temps de paix.

    La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,

    La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,

    Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,

    Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,

    Ils seront quarante mille dans un instant.

     

    Décrire l'imperceptible,

    Voir l'indicible et le prononcer ?

    Faire quelques exercices vaseux

    De mystique philosophie ?

     

    Voir sans les yeux,

    Ce qu'on n'a pas, sur terre, bien compris ?

    Savoir l'immatériel

    Et ce qui n'a pas encore été crée ?

     

    Saisir à travers les feux

    Des flammes, les atomes,

    Sentir l'infiniment petit

    Et l'épaisseur des âmes ?

     

    S'exalter à courir l'espace,

    Les astres et l'univers de nuit,

    Atteindre, sans se quitter

    Les dimensions ultimes,

    Percevoir plus que les organes

    Des sens ne peuvent le faire…

    Naître sans demander de vivre,

    Et en apprécier sans lassitude le sort,

    Parce qu'on a fini, pour de vrai

    Et réellement, par exister !

     

    Jouer le jeu et s'y plaire,

    Vouloir en jouir pour plus de durée,

    Refuser de finir, comme ont fini les autres.

     

    Partir sans raison,

    Sans décider de le faire.

    Naître sans savoir ce que c'est que vivre,

    Ni le but d’être venus ici ?

     

    Quand je pense à ces milliards d'êtres immolés

    Qui ont parcouru le sol avant d'y sombrer, enterrés…

    A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,

    Prisonniers qu'ils sont des terres et des chairs,

    Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté

    Qui subissent le courroux d'un hasardeux destin !

     

    Quand avoir pour l'un, c'est tout prendre aux autres,

    Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,

    Mourir, quoi qu'on fasse pour prolonger la durée,

    Sans savoir pourquoi, c'est un devoir de mourir !

     

    J'ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,

    Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes

    Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,

    Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.

     

    Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence

    Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.

    D'autres plus sublimes, ont laissé des cendres,

    Une image, un livre, une invention, un nom !

     

    J'avais des idoles dont j'étais fan, elles furent !

    Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,

    Et  leurs seigneuries, tous anéantis.

     

    Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.

    Seules les stèles dominent,

    Les rumeurs comme les fortunes,

    Sont éphémères aussi !

     

    Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans

    Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !

    Qui les félons, les conflits entre frères,

    Et les complots pour renverser les souverains !

     

    Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?

    Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l'azur,

    Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?

    Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il

    De toi beauté des belles âmes à l'éthique avérée ?

     

    30 09 12

    Morale et libertés, santé, jeunesse, beauté,

    Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,

    Au luxe, à l'amour toujours et la luxure aussi !

     

    Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?

    Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?

     

    C'est un lion de profil, un homme de face,

    Qui sur la même figure se joue de mes yeux,

    Et d'insultes et de mots me menace et me glace.

     

    Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,

    C'est un lion de profil, un homme de face !!

     

    J'hallucine ou j'imagine, j'interprète voilà tout.

    Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit

    Quand l'image délivre des sens multiples,

    Le cerveau sous pression en rehausse la vision.

     

    Le rythme des idées et leurs concepts exultent

    C'est la passion sincère, le passé hirsute,

    L'euphorie, les orgies, l'érection immense,

    D'un bâtard de lion qui casse ses jouets :

    Ses sujets, électeurs et citoyens asexués!

     

    Il souille les océans et la carte des tropiques

    La géo, la graphie, de ces grotesques grues.

    Il met  les Goliath sous la plante du David

    Du moins leurs souches et leurs marmots

    C'est du lion que je parle,

    Mais c’est l'aigle qui sort.

     

    Tous sous l'aile impériale ou entre les serres !

    Il interfère et guerroie, chamboule la terre.

    Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,

    Tous, sous la verge de l'OTAN et du lobby de Sion.

    Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !

     

    Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.

    Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !

    Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues!

    Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan

    Comme  force intérieure et souveraine peur !

    Ses desseins vaseux aux  sombres voluptés

    Souvenirs cramoisis,  mais jamais égalés, Le Lion

    Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls

    Assad, le souverain de la république s'impose !

     

    Il est l'inébranlable garant,

    L'emblème, le propriétaire.

    Le Lion est repoussé par les ogres

    Jusqu'aux ultimes ressorts

    Face aux démons des airs

    Et leurs forces obscures.

     

    Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.

    Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.

    Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,

    Régner, commander en maître de l'épouvante,

    Maître des créatures de la terre, de l'Apocalypse

    Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !

     

    Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.

    Des causes perdues, élever le peuple en martyr,

    Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,

    C'est la volonté de l'Empire, d'aliéner les rois.

     

    Face à la détresse,  au lieu de se rendre, Assad

    Ne peut que détruire et boire le sang des siens.

    Charnel plaisir de l'Ouroboros en crise de sagesse,

    Rester digne en avalant sa queue,  pour s'occire !

     

    Non pas  pour le plaisir ingrat et solitaire,

    Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir!

    Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !

     

    Mais, c'est pour empêcher que Satan ne le pende !

    Ou que le Diable d'Obama, ne le jette en mer

    Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret

    Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.

     

    Ou qu'on le juge coupable et qu'on le fasse périr,

    Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !

    La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,

    Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre

    Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.

     

    Renaître sans queue, c'est ressusciter sans vie,

    Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.

    Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.

    C'est un pays nu, désert, une contrée sauvage

    Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,

    Tout le reste n'est que fumées stériles et bravades.

     

    Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger

    Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever

    Encore, au rythme haletant des colliers du cou

    Et des sons obsédants des tambours,

    Qui ont trembler mes pieds à ce jour.

     

    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,

    Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,

    Qui se mêlent aux messages de fumées,

    Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,

    Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.

     

    Images familières des hommes policés,

    Et des races aux civilisations supérieures,

    L'homme blanc a besoin de grands espaces

    Pour installer ses églises, ses écuries et ses  bars

    Pour civiliser les colonies et leurs protégés !

     

     

    Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,

    Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.

    Nous veillons tard jusqu'à la fin du suspense,

    De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,

    De rater une séquence, un minois, une danse,

    Un baiser, une musique.

     

    Je vois encore les seins, couleur de sienne,

    Au rythme des colliers du cou, se soulever

    Et des sons des tambours ensorcelants

    Lever les jambes félines, ondoyantes

     

    Ce sont les danses des femmes lions du Nigéria.

    Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,

    Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages

    Se mêler aux messages de fumées,

    Que lancent en SOS inquiets, les indiens

    Qu'on élimine pour voler sur leurs terres.

     

    Image familière des civilisateurs et des protégés.

    L'homme blanc a besoin de grands espaces,

    Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,

    Ses bars, ses bordels et ses colonies civilisées

     

    Et là, pour enterrer les victimes des avalanches,

    Des glaciers et des  cataclysmes.

     

    J'ai vécu sous César,

    Quand ses phalanges occupaient la Gaule.

    J'ai vécu sous Napoléon et Joséphine

    Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.

    J'ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon

    De son bâton-Serpent et insulter Hitler.

    J'ai vu Tarzan nager à l'époque de Weissmuller.

    J'ai vu Hercule nettoyant les écuries d'Augias,

    Oublieux de nos villes et vilains terreaux.

     

    Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,

    De Greta Garbo et d'Ava Gardner.

    Je vois avec les yeux de Robert Ryan

    Et je regarde se déhancher la croupe

    Du cheval de Burt Lancaster.

     

    La Princesse quand à elle a soldé son haras.

    Elle est partie comme les saints et les rois,

    L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.

     

    L'ombre du cheval s'éloigne, le justicier

    Poor lonesome cowboy est au firmament.

    La laisse au cou, la crinière sur les yeux,

    Il masque le visage tourné du héros en émois

    Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.

     

    Si Barak lançait ses avions et ses chars,

    Il aura gain de cause pour sa réélection,

    Contre Romney le richissime Mormon.

    Si le satanique Nathan, yahoo d'Israël

    Ne provoque l'Iran en profitant des faiblesses

    Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.

      

    Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem

    Du quartier historique des Marocains !

    Qui malgré leur place pudique à la tête

    Du comité Al Qods, restent très pacifique.

     

    Et à la tribune de l’ONU, sans concessions

    Il est en train de dégoupiller une bombe,

    Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.

     

    Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,

    Pour justifier sa volonté incongrue

    De détruire l’Iran dans l’œuf

    Par les armes de l’Otan et le bras américain !

     

    Curieux comme cette bombe ressemble

    A celle qu’avait mise au Danemark

    L’odieux journal Jyllands-Posten 

    Sur la caricature du prophète mahométan

     

     


     

    La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,

    A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.

    Une sorte de parodie de l’existence et du monde,

    Qui prend des aspects de talisman et à expier.

    Une incantation, un exorcisme, pour conjurer

    A force de rythme et de mots, les sortilèges.

    Que sont l’existence et les ressentiments

    Des hommes, du temps et des choses.

    N’est-ce pas que le destin et le hasard

    Ce sont des phénomènes paranormaux

    Qui s’en prennent à l’humain pour l’aliéner

    Et le conduire à réagir  en le forçant.

     

    Qui se souvient des chairs et des ossements ?

    Qui se souvient des reptiles, Pharaon ?

    Ou ce chef fossile héritier des poissons ?

     

    Qui se souvient des  ses ancêtres reptiles,

    Quand il a perdu  la queue ses ailes,

    Ou son prestigieux sceptre d’Amon !

     

    Qui se souvient de ses aïeux, seigneur ?

    Et comment ils sont devenus riches

    Et puissants, avant de finir en ossements ?

     

    Que reste-t-il des hommes devenus rois,

    Et des humains faits dieux et prophètes ?

    Qui se souvient des restes et leurs instants ?

     

    Qui se souvient d’Adam et de sa côte, Eve ?

    Qui se souvient du visage d’Abel et de la tête

    De Caïn, fut t-il comme un blanc païen ?

     

    Notre jaloux ancêtre et premier assassin,

    Barbu comme un bouc peut l’être

    Fut un primate arboricole ou un simien.

     

    Sans remonter jusqu’à la création du Soleil,

    Qui se souvient du navire, le zoo de Noah ?

    Qui se souvient d’Abram et de Joseph

    Du bâton de Moïse, des paroles d’Aron ?

    De la naissance de Jésus avant de disparaître

     

    J’ai vu sous la pluie battante un homme

    Fouiller dans les poubelles, ce matin.

     

    La dernière cigogne garde encore le foyer

    Quand toutes sont déjà parties en exil,

    Pour migrer ailleurs et transhumer,

    Espérant ne point trouver d’opprobre

    A la couleur de leur bec et de leur tenue.

     

    J’ai vu le reflet d’un arc sur l’asphalte irisée,

    Me rappeler les couleurs du paradis,

    L’Eden, mais en moi-même j’ai fouillé,

    Je n’ai rien vu, je n’ai rien trouvé.

     

    La visite du roi a supprimé les dos-d’ânes,

    Repeint les bords de trottoirs en rouge et blanc,

    Coupé les branches d’arbres, nettoyé les aires,

    A quand les ânes, eux-mêmes, de cet endroit ?

     

    De loin en loin, les cloches sonnent

    Appelant les fidèles à la communion.

    L’Europe de l’Euro et du Christ est une

    L’Eglise, malgré les guerres mondiales,

    Sort des conflits et du clash des religions

     

    Les bruits des motos et leurs fulminants échos,

    Défient le repos des gens, qu’ils agressent.

    Par la pollution sonore et le stress, les motards

    Déroutent les appels symphoniques des muezzins.

    A la place des prières pieuses ce sont des maux

    Que les vieux leur jettent et des malédictions.

     

    Le temps passe à grande vitesse, sans retour;

    La terre se hâte pour compter les jours

    Les siens d’abord et les nôtres qui en sont faits.

     

    Alep , j’ai rêvé de toi, d’Athènes et du Caire.

    J’ai rêve de toi, des Indes et de la Chine.

    Je voyais l’Irak, la Syrie, Ispahan, le Gange,

    Byzance, Babylone, l’Euphrate et le Nil,

    Les îles aux palmiers, les coraux du Pacific,

    Les arbres d’Amazonie, les fauves d’Afrique.

     

    Démocratie, liberté, différences, tolérances,

    Arts, connaissance, civilisations et puissance,

    L’histoire, l’antiquité, en un mot l’Andalousie.

    Mais, ce ne fut que rhétorique et philosophie.

    Que de choses apprises et vivement l’oubli !

     

    Paix, sécurité, éthique, cultes et solidarité,

    Rêves d’ados déracinés des lycées de jadis !

    Mensonges réels ou vérités incongrues ?

    Pourquoi ont-ils fuit, tous mes amis ?

    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !

    Et que de morts viennent en échos préciser,

    Que nous avons enterré deux guerres,

    L’Holocauste, le Vietnam et l’apartheid..

     

     

    Que de mots, tués dans tes cendres, Alep !

    Nous attendions justice à Jérusalem,

    Une nouvelle capitale, celle d’un monde apaisé.

    Mensonges réels et vérités délabrées ?

     

    Damas, néo Goliath du moribond David,

    Batard rejeton des tzars d’Amérique,

    Olympe de Zeus, l’empereur de ce monde,  

    Colonie terrestre que régit César par Crésus frelaté !

     

    Damas, néo Goliath du moribond David,

    Croule comme Tripoli, Bagdad et Téhéran.

    Sous l’emprise barbare des guerres iniques,

    L’Irak, la Syrie puis l’Iran et ce sera fini !

     

     

    Ils ne veulent plus de crépus barbares,

    Aux sources opulentes du pétrole,

    Ni d’adorateurs du prophète Taha,

    Aux portes crépusculaires du Levant.

     

     

    Errances corrosives

     

    Etes-vous sourds ou camés ?

    Ivres-morts, morts de sommeil

    Ou trépassés,

    Perclus  de honte et tellement vannés ?

     

    Si la conscience est en exil

    L’image de soi est défunte,

    Noyées dans la honte

    et engluée de lâcheté

    L’ego au méprisant le moi

    Sans nulle angoisse pour le racheter

    Nulle douleur, alors nulle peur

    Ne peut vous maintenir réveillés

    Alors, dormez !

     

     

    La conspiration

    Oui, il y a cette feinte générale,

    Morale qui nous relie et nous unit

    Sans nul prêtre ni pâtre

    Pour nous guider et racheter

     

    Permission

    Qui vous donne à croire

    Que vous êtes digne et adapté

    Et que tout peut être vendu et  acheté

    Vous et moi, en premiers ?

     

    Comment dormir avec vos frères,

    Qui en échos, ne cessent d’aboyer ?

    Je plaisante  sur nos sorts, sur nos pères,

    Sur nos maires, sur nos vivants sur nos morts

    Qui nous vendent là où vous priiez

    Sans vous avertir

    Alors que vous les décriez !

     

    Comment j’arrive à penser, dites ?

    Oui je pense que, je radote, il est vrai !

    Comment j’arrive  à penser que je suis ‘’moi’’

    Conscience superflue ou moi ?

    A régler ma digestion, mon cœur mes viscères

    mon moteur, ma circulation,

    A réparer ce robot, cette machine héritée

     

    Qui me pilote et me maintient en vie ?

    Et que par instinct je tiens à le rester !

    Comme ces palestiniens, mine de rien

    Ces gens d’Irak, d’Iran et ces Syriens !

     

    Vas-y Hitler, tue tes juifs en série !

    Vas-y Bachar tue tes frères en Syrie.

    Comme les Chinois, ils sont nombreux,

    Comme les Russes, ils n’ont pas de dieu

     

    Ils y ont cru, un peu, des fois, peut-être ?

    Mais, ils n’ont pas de dieu, nos maîtres.

    C’est tout comme s’ils l’avaient fait

    C’est à cause d’eux, qu’on en est là !

     

    Alors, trêve de morale et d’humanité

    Termine ton tâche Satan et va-t-en !

     

    Vas-y Lion, en démon de la mort,

    Fais des martyres pour leur printemps

    Torpille, ébouillante, brûle et tire,

     

    La terre veut une trêve pour ta fête,

    Sous tes pas elle devient un volcan

    Où tes   sbires   calcinent les vivants !

     

    N’ont-ils pas construit les pyramides,

    Les saints et les prophètes  Hébreux,

    Des Nobels, sont des juifs pour la plupart

    Penseurs Mathématiciens et économistes

    Banquiers artistes, lobbies et affairistes

    Ya nafsi féqué bi âybak qbal ma darkéke el mout !

     

    APRES LES CHIENS, LA NUIT,

     

    Après les chiens, la nuit,

    Vient le tour de ceux du jour…

    Du calme mon âme, va avec le vent

    Laisse couler le temps sans t’opposer

    Aux mouvements et hasards du moment.

     

    Sans tenir tête aux bravades cyniques

    Et sans défier la bêtise des plus impudents,

    Tu ne peux corriger ce qui est tordu,

    Alors ne réponds point, par pudeur, aux cris.

    Car toi même tu n’es ni correct ni parfait

    Et tu ne pourrais les convaincre

    Même si tu l’étais.

     

    Les choses et la vie ont un sens

    Que je n’aperçois pas…

    Je cherche un message, une explication

    Un sens dans les plis du vent,

    Sur les ailes colorées du papillon,

    La cime des arbres qui se balancent,

    Le brillant des roues

    Ou l’éclat fugitif des rayons..

     

    Cette voiture de luxe,

    Est devenue une brouette,

    Cet athlète est mort,

    Et ce chanteur aussi.

    Elle était plus que belle,

    Une statue divine, une fée.

    La voir, c’est avec pudeur

    Et le visage tourné, agenouillé,

    De peur de se faire pâlir,

    Comme une statue de sel,

    De fondre ou de s’embraser.

    On n’a plus entendu parler d’elle,

    Elle s’est oubliée. ….La maladie…

     

    Le pays a sombré avec les siens,

    La cité est devenu désert,

    Les rochers, de la terre…

    Gigantesque sablier…

    Où donc leurs âmes sont-elles parties ?

     

     

    Les paroles et les mots,

    Leurs intentions, leurs symboles,

    Leurs sens et leurs paraboles,

    Jeux rébus des méninges,

    Instantanées jetés sur l’avenir

    Puzzle de mémoire,

    Repères furtifs ou jalons,

     

    Tels ces regards furtifs et miaulant

    Des chatons, à la sortie du maître,

    Ou ces restes éparses de fleurs éparpillées

    De bougainvilliers,  roses et blancs,

    Qui raclent l’asphalte comme des poussières

    Poussés par les saccades des vents,

    Me laissent perplexe sur nos pouvoirs,

    Hermétiques et de divination,

    Dont j’ignore l’usage et les fonctions,

     

    DR IDRISSI MY AHMED,

    KENITRA, AU 02 11 121 


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