• Charades, Mystères secrets et arcanes PARTIR…VERSION-2

    Charades,

    Mystères secrets et arcanes

     

    PARTIR…VERSION-2

    Première partie

     

    Avancer, avancer, s’enrichir et produire. Et puis ? Tout laisser et partir ! Destination inconnue du ‘’vaisseau’’ humain qui sombre sous terre ! L’Homme pluriel est tout un cosmos, une constellation composite, une myriade de cellules ! Il n’a qu’une vie. Il n’a qu’une option pour la vivre : tuer pour se nourrir. Chasser, pêcher, travailler pour subsister. S’alimenter d’autres êtres, en assassiner avant de mourir ! Effervescence de privations et d’offrandes et le plus souvent de prédations ! Le cycle du sang et de la terre passe aussi par l’animal humain. Sa philosophie, son programme, son instinct, sa culture tiennent en deux mots. Le meurtre et la procréation ! Créer la vie pour l’anéantir ! Maintenir l’équilibre critique des paradoxes sanglants. Avant d’être liquidé à son tour, sans retour. Avec comme but un espoir, cela va sans dire. Celui de perpétuer l’esprit dans l’âme, même si le destin de la vie est de mourir. Etre pour disparaître ! Voilà non pas la vraie question, mais l’état réel des lieux communs ! Une banalité galvaudée qu’on ne se pose plus ! Mais qui de temps à autre, se pose avec insistance ! Elle réveille la conscience de la mort chez l’homme. Oublieux de nature qu’il est de cette ultime défection ! Cette immixtion des doutes dans la conscience, supplante la réalité. Elle stimule le retour des espérances et des crédos. Cet état et ses humeurs, cette angoisse existentielle, surgissent ou reviennent à la charge à l’occasion des souffrances et des maladies. Les siennes ou celles des siens ! Ce questionnement crucial, a besoin de philosophie et de religion. Seuls garde-fous pour ne pas perdre les pédales ni se perdre dans les dédales des tergiversations. Précarité entre deux abysses, la mort et la folie. Avec des alternances entre le doute et la foi. Véritables labyrinthes pour les profanes et les néophytes où les religions servent de guides, de piliers et parfois de clartés. Voir sa conscience faiblir et sa mémoire oubliée, voir tout son moi partir et son être faillir ! Perdre ses sens, pervertir ses jugements et ses sentiments, dépérir avant de ne plus être ! En être l’objet de cette finalité et de cette fin, infâme, est consternant ! Il ne s’agit pas d’une défaite, d’un échec dans la vie, mais de toute la vie ! Une vie en équation, dont on a conscience de l’anéantissement. Une destinée pour laquelle le temps est compté ! Et bizarrement, c’est la mort qui crée la notion de temps et c’est le temps qui crée le destin, plus que la créature elle même ! C’est un prisme à regarder de plus près. Pour comprendre ? Je ne suis pas sûr !

    A HAÏTI

    Séismes et jouets cosmiques

     

    JOUETS COSMIQUES

     

    Qu’est-ce qui tient en 50 grammes,

    Ou quinze fois plus, de chair ou de graisse ?

     

    Qui est déifié chez l’homme,

    Comme culture et culte mythiques,

    Devient totem, maître du destin et tabou ?

     

    Valeur symbole, conçue de chair,

    Addiction vers le paradis et l’enfer,

    Bonheur des gens où le viril oubli

    Fait vivre et prospérer en tuant l’ami

     

    La Terre, point perdu du cosmos,

    Officie son cycle de cistude sidérale.

    Des gerçures béantes de son écorce,

    Craquent les dartres de sa carapace,

    Ecrasant les squatteurs du moulinet.

     

    Riche de ses sables et de nos cendres,

    Nos gènes fécondent notre mère,

    La matrice d’agile où nous retournons !

     

     

    O Haïti, ô Haïti, ô tsunamis, ô guerres,

    Faut-il vous citer une à une et maudire

    Vos généraux, vos tzars et vos manants ?

    Assez de meurtres, assez de tourments !

     

    Dans leurs incessants remuements

    Mers, marais et vagues fécondent

    Les marécages, marmites de géants.

     

    La soupe humaine des fosses communes,

    Agite ses ferments dans la glaise infâme

    Pour la nouvelle Eve et le futur Adam.

     

    L’arche de Noé, vaisseau lubrique,

    Déferle dans le vide sous les vents,

    Et vogue dans le vertige en tournoyant.

     

    A mesure qu’avance le déclin de la Terre

    Et qu’elle fabrique les âges et le temps,

    Nos vigueurs et la sienne s’amenuisent,

    Les envies s’estompent, nos rêves se brisent.

     

    Plus de sorties et moins de visites,

    Plus d’amis, reclus dans les douleurs,

    Sans autres campagnes que les maladies,

    Sinon l’angoisse de disparaître et la peur,

    Avant de t’enterrer vivant, tu gis!

     

    Dans l’amertume parmi les calamités,

    Nu, sans aucun geste pour te sauver,

    Sinon des mains  tremblantes,

    Hissées face aux cieux agités !

    Ecce homo dans sa piteuse inanité !

     

    Constellation d’atomes, amas unis,

    La créature subit les affres qui la minent,

    Comme son berceau, sa terre-mère,

    Qui dans ses gésines telluriques,

    Convulse en décimant ses fils

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    FUTILITÉS

     

    Je t’adorais ma belle

    Avec tes lumineux bambins

    Je te laisse veuve avec des orphelins

     

    Quand Je ne serais plus ce  corps

    Et que je n’aurais plus d’yeux ?

    Qui te verra  et te louera,  ô astre  des cieux ?

     

    Qui t’adorera

    Quand je ne serais plus moi-même

    Qui veillera pour tes offices de nuit ?

     

    Qui le fera,

    Dis, quand je ne serais pas là ?

    Qui le fera, quand tu ne seras plus là !

     

    Qui suis-je,

    Quand réduit à l’ombre, sous terre

    Que serais-je, sous les décombres hostiles ?

     

    Evanoui,

    Je ne serais qu’un souvenir évanescent,

    Dans la mémoire fragile de vieux passants.

     

    Des ombres

    Des hères qui attendent de fuir l’existence

    Dans l’oubli des souvenirs et la fuite du temps.

     

    Là où tu iras,

    Tu ne seras pas l’ultime

    Mais jamais plus tu ne sauras l’apprécier !

     

    Sans le demander,

    Après avoir si mal vécu,

    Mémoire inconsciente, il y a l’oubli !

     

    Tu as soigné

    Les mal lotis, les affreux, les blancs,

    Les juifs, leurs clans, ceux des autres quartiers…

     

    Faucheuse au Karcher

    A quoi te sert-t-il d’avoir vécu, superbe,

    Si entre temps, on t’a oublié ?

     

    Jachère,

    Expérience d’un corps,

    Un fatras de légumes et de viandes avariées…

     

    En peine,

    Une âme flétrie, plus sensible que d’autres

    Erre, sans importance ni profits !

     

    Condamné,

    Par contumace à la vie, tu le sais,

    Hypothèque ou faveur pour un court instant…

     

    Où étais-tu

    Destin, quand Dieu a décidé,

    De te faire naître et exister ?

     

    Seras-tu là,

    Mémoire, quand je revivrais,

    Longtemps et pour toujours ?

     

    Sur terre ou dans les cieux,

    Rappelle-moi mon ange que j’étais là,

    Si c’est la volonté de Dieu !

     

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA LE 27 JANVIER 2010

     

     

     

     

    PS

    En résumé : âme, homme , esprit ou femme,
    la fin crée la confusion entre les êtres
    plus, l'oubli de la mémoire
     
    le néant , sauf si miracle !
      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Furtivité *

     

    C’est l’ombre d’un insecte insignifiant,

    Qui plane près de la lampe du plafond...

     

    C’est le poil blanchi d’un vieillard, la mie

    Qui tombe de sa barbe sur ses vêtements

     

    C’est la lèvre brillante, le sourire d’un bébé,

    Qui éclaire des yeux sa bougie d’un an…

     

    C’est le tremblement d’une vierge,

    Sa joue chaude, le souffle et l’encens,

    Le sillage de sa crinière fauve dans le vent.

     

    C’est la voix et l’écho, l’air sans paroles,

    Qui restent comme refrains

    De leurs chants d’adolescents.

     

    C’est le pas de danse, les sauts de joie

    Qu’elle exécute en embrassant son amant…

     

    C’est l’éclair humide, d’une larme,

    Un mouchoir bordé de rouge immanent,

    Un grain de sable, au soleil couchant…

     

     

    C’est la goutte de sueur,

    Qui perle du front galant,

    Un collier sur la gorge et le menton.

     

    C’est le signe insensé, le mot osé,

    Le oui, oui, je t‘aime vraiment

    Le poème dédicacé à la fille gentiment.

     

    C’est le mot qu’elle n’a pas dit,

    Le oui je t’aime, éternellement !

    Avant d’écrire en bas de page

    ‘’FIN’’ et de l’oublier en se séparant.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LE VIEIL AMANT 

     

    Je t’aimais hier, Bassou

    Fiers, on se conjuguait drôlement !

    Ne me touche plus enlève tes pattes

    Maintenant ! Tu es vieux, va-t-en !

     

    Adieu l’ami ne te retourne pas

    Je te sais déçu, seul et triste

    Ne sens tu pas que je le suis autant !

    Oublie la vie insensée, le passé,

    Baisse ta tête en t’en allant !

     

    Prends tes voiles, compagnon,

    Sert toi de ta petite canne,

    Faute de muscles et de gros bâton !

    C’est pour moi la burka maintenant !

     

    En signe d’adieu, à la lecture de cette ode,

    Qu’elle supporta jusqu’à la fin,

    Elle se tourna vers lui en larmoyant.

     

    Je garde ta présence dans mon âme.

    Je ne t’ai jamais rien demandé,

    Malgré les sacrifices et les concessions

    Les beaux amours et la plus belle passion .

     

    A part les plaisirs partagés du corps

    Tu n’as rien fait de légal, encore,

    Pour caser l’honneur de nos sentiments.

     

    Si je pars, je reste près de toi.

    Dans le cœur ? Non, ça me regarde !

    La part de dieu me tourmente et la religion,

    Plus que les hommes, me fait peur autant !

     

    On ne va pas vivre éternellement,

    On est les passagers futiles d’un soir,

    Comme des éphémères au firmament.

     

    Et puis, juste hier, Zahna est partie…

    Ça m’a fait un drôle de choc, tu sais !

    Elle était comme une étoile, une star,

    La compagne, la lumière de nos fêtes !

     

    Après notre folle épopée, comme amants,

    Je te quitte ! Mais amis, nous restons !

    Un quart de siècle, ça marque le moral,

    Le caractère et physiquement !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l’avant du voilier, je suis goéland
    Traçant ma route au gré des vents
    Mouillé à l’écume des courants

    Cap sur l’inconnu, les voiles claquent
    Au loin les iles de Pâques
    Entendre la mâture, et le pont qui craque

    L’étrave joue à cache cache
    Et remontant les alizées, les vagues poussent
    Force des éléments, magie de l’instant

    Accompagnant le périple, le peuple de la mer
    Joue les guides, se joue de la houle
    Boussole vivante par tout temps

    Le soleil à l’aube naissante fait signe
    Ligne d’horizon attirante
    Bleu de l’infini, de l’éternité

    Les jours se succèdent et le silence
    Depuis longtemps est l’ami de l’absence
    Seul sur cette mer d’apparence

    Combien de milles, revoir le port
    L’esprit reposé après tant d’effort
    La fin d’un voyage est une petite mort
     

     

    HUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !

    LE VOILIER.... LA VIE.... LES VAGUES..

    Tout un voyage avec des remous 
    A bord de la tournoyante matrice, la terre
    tube à essais, berceau , argile pépinière.

    Tout un voyage avec des remous,
    Des remords , des vivants en instance de départs.

    Un voyage , des sites subintrants, des ports,
    Pour d'autres havres fugitifs, fuyants et rares
    Sans compagnons et sans passeports.

    D'autres vies , d'autres tréfonds , d'autres trésors !
    La tenue du marin, en moins, ces maladies du corps ! 

     

     

     

     

    LA DOULEUR

    J’ai envisagé le pire sachant que la douleur t’aspire
    Te suce les os, les rendant blanc de peau
    Puisant dans ton cerveau ta sève
    Elle vole même ta dignité sans gène
    Te regarde et profère des cris, des mots
    Elle ne fait pas mystère de sa grande voracité
    Elle se sait carnassière, pas casanière

    Redoublant de prudence, tu extrapoles
    Lui parlant sur un ton, que tu veux drôle
    Essayant de l’apprivoiser, l’hyène
    Venant en toi se repaitre de ta haine
    Se moquant des tes allusions amères
    Elle prospère sur tes râles qui lui servent de terre
    Labourant ton corps, te laissant anéanti

    Puis telle une gardienne, te confie sa joie
    De te voir capituler, soumis aux moindres cachets
    Révélant ta face ravagée qu’aucun objectif
    Ne puisse dans un cliché te voir actif
    Seulement gisant comme la mort qui rode
    Effaçant tous souvenirs, elle érode
    Ton physique de tout point de contrôle

    Décharné, le regard défait, les yeux à demi fermés
    Tu deviens une ombre, un fantôme du passé
    Errant de pièces en pièces, recherchant la clé
    Tu voudrais dans un ultime sursaut
    Lui montrer une dernière fois ta fierté
    Lui criant ton dégout, insultant sa volonté
    De détruire en toi tout espoir de renouveau

     

    MERCI ALAIN 
    ATROCE, SUBLIME ET MAGNIFIQUE !

    LA FORCE PUISÉE 
    DU PLUS PROFONDES DES FAIBLESSES.
    UN CRI PHILOSOPHIQUE, MAJEUR, 
    UN DÉFI DÉSESPÉRÉ 
    CONTRE L'ABJECTE HORREUR 
    LA LÂCHETÉ FÉROCE DES SOUFFRANCES 
    QUI PUISENT LEURS ALIMENTS 
    DANS LES CHAIRS ET LES MALADIES ....

     


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